Le licenciement, qu’il soit à l’amiable ou abusif, passe toujours par une phase de négociation entre le salarié et l’entreprise. Voici quelques pistes pour identifier le meilleur accord avec son employeur.
Rassembler les preuves
Il ne faut pas attendre que la procédure de licenciement prenne effet pour trouver une parade. En effet, il est possible pour tout salarié de contester son licenciement en apportant des preuves.
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Il faudra donc réunir un maximum de justificatifs comme des e-mails, des rapports d’activités ou encore des messages de satisfaction client, pouvant démontrer que les reproches ayant conduit au licenciement ne sont pas justifiés.
Aussi, il convient de conserver une copie des dossiers qui mettent en valeur les compétences du salarié au sein de la société. Toutes ces données sont utiles, et ce, notamment en cas de licenciement disciplinaire pour un manque de productivité ou pour une absence de résultat.
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Le fait de conserver des copies de documents internes est soumis au régime d’immunité. En revanche, les enregistrements des discussions avec son employeur sont interdits.
Demander une assistance
L’entretien préalable précède le licenciement selon le Code du travail. C’est pendant cette entrevue que le salarié connaîtra le ou les motifs de son licenciement.
Durant cette session, l’employeur a la possibilité d’entendre les explications de son employé. Le dirigeant peut ensuite décider ou non de le licencier. Il est possible de se faire représenter par un délégué du personnel si la société a plus de 20 employés, ou par un avocat spécialisé en droit du travail. Chaque représentant étant en droit de poser aussi ses propres questions.
Notons que le travailleur est libre de décider de venir ou non à l’entretien. Cependant, c’est la seule occasion durant laquelle il pourra fournir des arguments pour sa défense.
L’entretien doit donc être préparé à l’avance par l’employé. Ce dernier doit notamment noter ses derniers échanges avec le dirigeant pour pouvoir établir ses arguments et interpréter les évènements.
