Placer son argent dans l’immobilier est monnaie courante en Belgique. Encore faudra-t-il savoir s’y faire car la conjoncture actuelle nous réserve bien des surprises qui ne sont pas toujours agréables si on ne fait pas attention. Quelles sont donc les précautions à prendre pour réussir son investissement dans l’immobilier en Belgique ?
Plan de l'article
Cibler un quartier en développement
Le choix de l’emplacement du bien dans lequel on va investir dépend fortement du budget à allouer. On parle alors de rapport quartier/prix. Un investisseur intelligent optera pour un quartier en plein essor s’il trouve que son budget ne permet pas le placement dans les quartiers attirants. Dans les régions en plein développement, il est possible d’acquérir une maison à prix très abordable qui, plus tard, engendrera une plus-value intéressante à la revente.
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Prioriser les bâtiments neufs
La comparaison d’un bâtiment neuf à une maison de seconde main donne le résultat suivant :
- Le bâtiment neuf se distingue par sa qualité énergétique, d’où les charges réduites et prévisibles, tandis que l’ancien nécessite des charges d’entretien considérables. En plus, il faut s’attendre à de fréquentes réparations pour une maison de seconde main.
- Le bâtiment neuf a un loyer conséquent tandis que l’ancien se loue moins cher.
En conclusion, l’investissement dans le neuf semble à première vue onéreux mais le rendement à long terme est meilleur. En plus, il y a moins d’imprévus.
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Calculer la rentabilité de son investissement
Le calcul consiste à évaluer le rapport entre le loyer potentiel et prix d’achat effectif du bien. Toutefois, il ne faut pas oublier d’introduire les frais d’enregistrement, l’honoraire du notaire, le montant des travaux à entreprendre à moyen terme dans la maison, le coût de gestion surtout si décidez de confier votre investissement à un professionnel et le précompte immobilier. Si vous trouvez un résultat net supérieur à 4,5%, c’est déjà un bon placement.
Patienter avant de revendre
En Belgique, si vous revendez votre bien immobilier, en tant que personne physique, vous devez payer une taxe sur la plus-value s’élevant à 16,7% de la différence entre le prix d’achat et le prix de revente, plus 25% si vous procédez à la revente dès la première année. Si par contre, vous le revendez la deuxième année, vous aurez à payer 16,7% plus 5%. Si votre revente se situe à la troisième année, vous serez taxé de la même manière que pour la deuxième année. Il en est de même pour la quatrième et la cinquième année. Cette taxe est supprimée à la sixième année. Vous feriez donc mieux de laisser passer le délai de 5 ans d’acquisition de votre bien immobilier pour le revendre, à moins que vous envisagiez d’acheter un plus gros immeuble ou un bien plus intéressant.
Avoir les bons réflexes
Faites un calcul précis de votre rendement aussi bien à court terme qu’à long terme.
Ouvrez l’œil sur la demande du marché de l’immobilier surtout si dans votre investissement, vous envisagez d’occuper votre maison à terme.
La qualité de votre bien immobilier est une chose mais celle de l’environnement en est aussi une autre, à ne pas négliger.
Ciblez les bons locataires, ceux qui s’engagent dans la durée.