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Comment détecter l’endométriose ?

Professeur Bertrand Dousset lors de la conférence sur l’endométriose digestive en 2013 à l’hôpital Cochin, l’un des meilleurs spécialistes de l’endométriose en France

Si l’endométriose est une maladie gynécologique reste encore une maladie mal-connue, c’est en partie dû au fait qu’elle se diagnostique que tardivement chez les femmes en âge d’avoir des enfants. Il existe une forme asymptomatique de la maladie et d’autres plus symptomatiques sont souvent trompeuses. Qui plus est, certaines patientes ignorent même qu’elles en sont atteintes. C’est généralement, la survenue de douleurs vives intenses dans l’abdomen, suivi de règles toutes aussi douloureuses et abondantes qui poussent les malades à consulter un médecin ou un spécialiste. Ces derniers ne tarderont pas d’analyser cliniquement les symptômes de manière à confirmer l’endométriose.

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Des examens cliniques pour un diagnostic fiable

Dès que les douleurs apparaissent, il y lieu de faire des examens et d’établir un diagnostic sûr. Pour cela, un examen des organes internes au moyen d’une cœlioscopie s’avère nécessaire, tant il est important de déterminer la nature des lésions, leur stade d’évolution ou de développement. Cette technique permet d’effectuer des prélèvements de tissus endométriaux dans les régions les plus profondes de l’abdomen et au plus près des organes vitaux atteints (utérus, vessie, intestin…). Les tissus ainsi prélevés sont ensuite analysés pour bien diagnostiquer :

– Quelles sont les causes des règles abondantes et douloureuses ?

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– Quels sont les risques d’un cancer de l’utérus ?

– Comment éviter les complications et faire en sorte que les patientes peuvent tomber enceintes malgré l’endométriose

Pour des traitements mieux adaptés

Le diagnostic du degré de sévérité de la maladie est primordial : il permet d’établir une prise en charge de soins adaptés et efficace contre les complications, évitant ainsi l’infertilité. Les stades d’évolution de la maladie dépendent de la manière dont les lésions touchent les organes. On parle ici d’adhérences minimes ou nombreuses, concentrées ou très répandues. Les formes de maladies les plus sévères sont celles qui présentent des lésions de grosse taille générant en conséquence des tissus cicatriciels à forte étendue.

L’opération chirurgicale, consistant à enlever ces lésions, reste le traitement le plus efficace pour soulager les douleurs et redonner le maximum de chances de grossesse pour les patientes désireuses d’avoir des enfants. Les spécialistes ont recours au geste chirurgical pour réduire précisément l’entendue des adhérences. Il existe deux types de chirurgie :

– La laparatomie qui consiste à enlever que les tissus malades. Elle préserve donc les organes sains comme l’utérus, et pour cela, elle préserve toute chance de fertilisation

– En revanche, l’hystérectomie est l’ablation de l’utérus entraînant du même coup l’infertilité.

En savoir plus avec le site de l’association Espoire.

http://www.espoire.org/chirurgie/endometriose-pelvienne-profonde/