Rennes, capitale bretonne, est également un lieu de traditions culinaires. Et pourtant, alors que l’on peut voyager à travers le monde entier grâce au nombreux établissements gastronomiques de tous les continents qu’il est possible de trouver dans la ville, on peine de plus en plus à trouver des plats traditionnels et de qualité comme la viande maturée.
Un déficit qui intéresse d’ailleurs des boucheries d’exception installées hors de l’Hexagone.
Des boucheries rennaises de qualité
Ne vous y trompez pas, Rennes possède encore bon nombre de boucheries traditionnelles avec, à leur tête, des professionnels amoureux de leur travail. C’est ainsi le cas de la Boucherie Rennaise qui se situe dans les Halles, au cœur de la ville. D’ailleurs, il est rare d’y faire la queue pour pouvoir y acheter un bon morceau de viande, signe que cet établissement est apprécié.
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Pourtant, les consommateurs sont de moins en moins friands de viande avec seulement 86 kg par Français et par an en 2014 contre 94 kg en 1998, à en croire le journal Le Monde. Une baisse qui continue irrémédiablement au rythme de 10% chaque année depuis une décennie.
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La raison ? Une partie de ces consommateurs s’est totalement détournée de la viande suite aux scandales à répétition tant dans la façon dont sont produits les plats cuisinés que dans les conditions d’abattage des animaux.
Mais ce seul argument n’explique pas entièrement le phénomène car c’est avant tout un changement de consommation de la viande qui provoque cette baisse. Les Français préfèrent en effet aller chez leur boucher pour avoir un bon morceau de bœuf ou de porc plutôt que d’acheter de la viande insipide en grande surface. Toutefois, le prix n’étant pas le même dans les deux cas et les consommateurs ne dépensant pas plus, la quantité consommée chute.
Manger moins mais manger mieux
Manger moins de viande mais y prendre plus de plaisir, telle est donc la grande tendance à laquelle on assiste depuis une décennie. Un phénomène qui redonne du peps aux boucheries traditionnelles et autres circuits courts.
Toutefois, dans la capitale bretonne, et un peu partout sur le sol français, l’offre n’est pas encore assez qualitative ou n’évolue pas aussi vite que la demande. Et des bouchers belges tels que la Boucherie Depuydt l’ont bien compris puisqu’ils ont décidé de s’attaquer au marché français.
Comment ? En proposant en ligne la possibilité de commander son contrefilet de Tarentaise origine France ou sa gardiane de taureau de Camargue AOC sur Cotealos.com, la boutique virtuelle de la Boucherie Depuydt.
Bien évidemment, la livraison est spécialement étudiée et se fait dans des conditions très strictes, dans un emballage frigorifique et via un transporteur spécialisé.
Reste à savoir si les consommateurs de Rennes sont prêts à franchir le pas et à acheter à distance de la viande mature ou des morceaux qu’ils ne trouvent pas chez leur boucher de quartier.