Dans un monde aussi évolué et industrialisé que le nôtre, nous nous lançons plus sur les métiers du web, le multimédia, etc. Ce qui fait que l’agriculture et l’élevage ne constituent pas toujours la priorité dans nos projets. Et pourtant, il s’agit d’un secteur qui est plus que jamais l’avenir de l’économie. Découvrez alors 4 idées intéressantes en 2020, dans le domaine de l’agriculture et l’élevage.
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Plan de l'article
L’élevage de poules pondeuses bio
Les Français consomment environ 217 œufs par an et par habitant, ce qui est considérable. C’est légèrement plus que la moyenne européenne, qui est à 213 œufs. Brouillés, au plat, en omelette ou à la coque, l’œuf n’en a pas fini de son idylle avec les papilles des Français.
C’est un indicateur suffisamment fort pour comprendre que ce marché est en plein essor, et que l’offre est encore loin de répondre à la demande. C’est d’autant plus vrai lorsqu’on parle d’œufs bio.
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On estime les œufs bio à environ 14 % du marché total, tandis que les œufs standards affichent une dégringolade terrible, ne représentant plus que 52 % du marché global. Nous pouvons alors dire que l’élevage de poules pondeuses bio est une activité très lucrative.
Bien évidemment, se lancer dans une production d’œufs bio n’est pas une tâche facile. Pour obtenir la certification label rouge, il faut remplir un certain nombre de critères. La qualité du produit est loin d’être négligée, c’est le principal critère que considèrent les consommateurs.
Vous devrez donc mener une étude sur l’alimentation des poules pondeuses bio, mais documentez-vous aussi sur le mode d’élevage en plein air et en poulailler. Vous trouverez d’ailleurs toutes les informations nécessaires sur le site Poulailler.org.
La permaculture
En ces temps où les terrains cultivables sont de plus en plus rares, la permaculture constitue une véritable réponse à la production agricole. C’est valable pour les ménages français, mais aussi pour tous les pays du monde.
Chaque ménage peut désormais produire ses propres produits frais, même ceux qui habitent en ville et qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin maraîcher.
La permaculture, ce n’est pas seulement une version améliorée du jardinage, loin s’en faut. Il s’agit d’un mode de production tout à fait particulier. En effet, la permaculture consiste à créer des écosystèmes sains où les êtres humains, les animaux, les insectes, les plantes et tous les autres organismes vivants pourront vivre ensemble et aboutir à une autosuffisance globale.
Le mot permaculture est en réalité la contraction de deux mots : permanence et agriculture. Contrairement à ce que l’on pense, c’est un concept qui ne date pas d’hier. C’est dans les années 70 que David Holmgren et Bill Mollison ont eu l’idée de créer ce mode de vie et de production.
Vous l’aurez compris, la permaculture est une science qui ne s’improvise pas. Vous devrez vous rapprocher d’un centre de formation spécifique pour vous initier aux principes de la permaculture.
L’aquaculture durable
Les Français sont friands de poissons depuis toujours. Pourtant, la majeure partie de la production aquacole nous vient des pays asiatiques. N’oublions pas que sur les 80 millions de tonnes de poissons pêchés chaque année dans le monde, 87 % proviennent de l’Asie. C’est pourquoi nous assistons à une très forte présence des espèces comme le tilapia, le panga ou la carpe.
La surpêche qui sévit dans de nombreuses régions du globe nous pousse alors à trouver des alternatives plus responsables.
À ce sujet, l’aquaculture durable constitue une piste très sérieuse. Qu’il s’agisse de poissons marins ou d’aquaculture en eau douce, la filière est encore loin d’être exploitée au mieux.
Notons qu’en France, l’aquaculture en eau de mer est une pratique qui est assez récente, contrairement à l’élevage en eau douce.
Mais une aquaculture durable implique une utilisation moindre d’antibiotiques et de désinfectants chimiques. Il en va de la santé des poissons d’élevage. Par ailleurs, il faudra leur fournir des aliments de qualité et écarter tout facteur de stress.
Vous l’aurez compris, l’aquaculture durable est bien loin de la production de masse où seule la quantité compte. Si ces conditions sont réunies, les poissons d’élevage ne sont pas moins bons que les poissons sauvages.
La cuniculture
La cuniculture est pratiquée depuis le Moyen-Age, en France comme dans toute l’Europe. Seulement, les productions sont pratiquement toutes issues d’élevages industriels.
Pour répondre aux exigences de production du marché, les éleveurs ont recours à des pratiques peu louables : inséminations artificielles, élevage dans des cages, alimentation optimisée, etc.
Bien évidemment, c’est loin d’être la meilleure solution pour obtenir des produits de qualité. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de cuniculteurs s’orientent vers la cuniculture responsable.
Les cages sont plus grandes, permettant aux lapins et aux lapines de se comporter (presque) naturellement, et leur alimentation est très surveillée.
En élevage intensif ou en cuniculture responsable, une seule pratique est toujours retenue, la conduite en bande. Cela consiste à inséminer toutes les lapines au même moment, ce qui permet de contrôler le cycle de reproduction. Ainsi, la main d’œuvre est plus facile à gérer, sans parler d’une production qui sera régulière et stable.