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Assurance vie : Où souscrire son contrat ?

Compagnies traditionnelles, banques, mutuelles, associations d’assurés, conseillers indépendants, courtiers en ligne, hypermarchés ; on trouve de l’assurance-vie un peu partout et de nombreux acteurs se partagent aujourd’hui ce marché. Zoom sur les différents acteurs.

Les Associations d’assurés

Leurs contrats sont cantonnés, c’est-à-dire isolés dans une enveloppe spéciale, ce qui interdit, en principe, toute manipulation de la part de la compagnie partenaire. Le tour de passe-passe qui consiste à doper le rendement annuel d’un contrat au détriment d’un autre, plus ancien, pour faire bonne figure dans les classements ne peut, par conséquent, s’appliquer à ce type de contrats.

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Les Mutuelles

Elles proposent surtout des contrats en euros et la palette de leurs fonds se limite souvent à deux ou trois Sicav ou FCP gérés par le même établissement. Leurs frais se situent dans la fourchette basse du marché et les performances servies par leurs contrats restent honorables comparées à celles des contrats associatifs.

Les Conseillers indépendants

Ils représentent plusieurs compagnies et sont ainsi mieux armés que d’autres vendeurs pour répondre aux demandes spécifiques de leurs clients.

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Encadrés par un statut et contrôlés par l’Autorité des marchés financiers (AMF), ils sont répertoriés dans un fichier qui peut être consulté sur le site Internet de l‘AMF : www.amf-france.org

Les Banques

Elles sont mieux placées, en principe, que les autres intervenants pour connaître vos besoins puisqu’elles connaissent la totalité de vos avoirs et sont capables de suivre à la trace chacun de vos mouvements !

Les rendements de leurs fonds en euros se situent en moyenne 1 point en dessous de ceux des assureurs traditionnels. Autre point faible, leurs contrats donnent souvent accès à un nombre réduit de fonds et de gestionnaires : les Sicav et FCP sont souvent « maison » !

Les Agents généraux

Ils connaissent à priori bien vos besoins si vous êtes déjà assuré chez eux en auto, en multirisque habitation ou en santé.

Un registre des intermédiaires en assurances (courtier, agent général, mandataire d’assurances…) est consultable librement sur le Internet orias.fr. Tenu pour le compte de l‘État, il a pour but d’informer le public sur les personnes qui distribuent des produits d’assurance.

Bon à savoir : Les contrats des hypermarchés se distinguent par leur simplicité et supportent des frais de gestion annuels relativement modiques. Mais il ne faut pas s’attendre à des conseils financiers hyper sophistiqués.

Les sites internet

L’épargnant qui veut s’impliquer dans la gestion de son portefeuille peut tirer parti du contrat en ligne. Mais avant de se décider, il doit vérifier que toutes les caractéristiques du placement sont bien adaptées à son profil.

> Avantages de la souscription sur internet

Ils sont nombreux.

  • 0 % de droits d’entrée, 0 % de frais sur versements : comparée aux 2 à 4 % proposés par la majorité des contrats classiques, l’offre a de quoi séduire, puisque 100 % des versements sont réellement investis.
  • Autonomie d’utilisation : l’assuré n’a pas besoin d’intermédiaire pour des opérations telles que l’accès au contrat, l’alimentation de compte, la composition de portefeuille et l’arbitrage. Seul maître à bord, il garde le contrôle absolu sur tous les mouvements de son portefeuille.
  • Large choix de fonds : à la différence des contrats de banquiers ou d’assureurs, les contrats en ligne donnent accès à un véritable supermarché de fonds où l’assuré trouve, à l’intérieur d’un même contrat, tous les ingrédients nécessaires à la composition de son portefeuille. Multisupports et multi-gestionnaires, les contrats en ligne couvrent quasiment tous les secteurs d’activité, toutes les zones géographiques et, pour les plus complets, tous les styles de gestion.
  • Réactivité : pour intervenir sur son contrat, l’assuré dispose d’un ensemble d’outils et de services interactifs dont l’atout maître est la réactivité. Avec l’arbitrage en ligne par exemple, il peut changer de support quasiment en temps réel, ce qui lui permet de profiter des opportunités du marché.

Avec le versement en ligne, qui supprime les lourdeurs de délais, il peut alimenter son contrat sous 48 heures.

Et grâce à la consultation en direct, il peut se tenir informé de l’état de son compte à tout moment, et non plus seulement une fois par an, comme c’est le cas avec nombre de contrats traditionnels.

À noter : Pour simplifier le pilotage du contrat, certains courtiers proposent l’option « Gestion sous mandat ». Cette formule consiste à déléguer le choix des supports d’investissement et les arbitrages aux gestionnaires professionnels, et permet à l’assuré de se libérer de toute contrainte de gestion, tout en profitant du « zéro frais ».

Précautions à prendre

La surabondance de l’offre ne facilite pas toujours la composition de portefeuille : l’assuré pourrait se perdre dans le maquis des fonds proposés. Certes, des conseillers financiers sont là pour l’aider à prendre des décisions, mais c’est à lui qu’il revient d’assumer les conséquences de son choix.

De même, la liberté d’utiliser des outils et services interactifs pourrait, dans certains cas, créer des situations déplorables. Si un assuré se prenait à « surfer » d’un fonds à l’autre de manière trop active, par exemple, non seulement il multiplierait les frais, mais surtout il priverait les fonds sélectionnés de la possibilité de faire leurs preuves, donc de générer des gains.

Une solution simple consiste à utiliser certains sites de comparaison gratuits tels que Cieleden ou Assurland.com par exemple (comparateur très large : de l’assurance vie, à l’assurance décès en passant par la mutuelle santé etc.).

Bref, si votre souhait est de souscrire sur la toile pour profiter des avantages de la souscription sur internet, fouillez un peu et vous devriez trouver votre bonheur.