Le réveil est réellement devenu populaire et s’est démocratisé dans les années 50. Mais alors, comment faisait-on pour contrôler l’heure du lever avant ?
Le réveil moderne date du milieu du 19ème siècle, quand Antoine Redier dépose le brevet du premier réveil matin mécanique réglable. Si le succès est au rendez-vous, il est encore trop cher pour la classe ouvrière. Pourtant, les travailleurs sont bien obligés de se lever pour aller travailler ! Comment faisaient-ils ?
A découvrir également : Quel type de clôture choisir pour mon jardin ?
Avant le réveil moderne
Depuis la nuit des temps, dans les campagnes, c’est le coq qui fait office de réveil. Dans les villes, très vite, on instaure le métier de guetteur. C’est lui qui indique l’heure de la première prière matinale, l’ouverture des portes de la ville et l’extinction des feux le soir. Le matin, il sonne les cloches qui résonnent assez fort pour réveiller tout le monde. Jusqu’au 13ème siècle, les guetteurs se relaient. Ensuite, l’horlogerie mécanique fait son apparition et ils sont les premiers à en bénéficier. Enfin, ils peuvent profiter d’une vraie nuit de sommeil.
A voir aussi : Voiture électrique pour enfant : quels avantages et quand l’offrir ?
Au 18ème siècle, les bourgeois utilisent un réveil à domicile sous la forme d’une bougie graduée, reliée à une clochette. Quand la cire fond, un clou tombe et active la petite cloche. Un réveil basique mais qui reste hors de portée des classes populaires, car les chandelles étaient très chères à l’époque. Enfin, en 1880, le réveil mécanique tel qu’on le connaît aujourd’hui (mais non pas électrique) fait son apparition dans les cuisines les plus aisées.
Le réveil cohabite avec les knocker-upper
En effet, le réveil est réservé aux élites et les classes les plus basses n’y ont pas accès. Aussi, au début du 20ème siècle, on voit apparaître des veilleurs employés à réveiller les ouvriers sur commande, les knocker-upper. Ils frappent à la porte ou tirent à la sarbacane. Dans les cités ouvrières, une alarme collective fait office de réveil tous les matins. Il faudra attendre le milieu des années 50 pour que le réveil personnel se démocratise dans tous les foyers. Et très vite, des améliorations lui sont apportées pour rendre le lever moins douloureux : les premiers réveil-cafetière ou réveil-gramophone apparaissent.