Quand un conducteur a commis une ou plusieurs infractions au code de la route, il perd généralement des points sur son permis de conduire. Quand le solde devient critique, il peut être intéressant de suivre un stage de récupération de points. Mais comment est-ce que cela fonctionne ?
Plan de l'article
Qui peut faire un stage de récupération de points ?
Tout automobiliste ayant perdu au minimum quatre points sur son permis de conduire peut effectuer un stage de récupération de points. Il faut toutefois savoir qu’un seul stage peut être réalisé chaque année. Tout conducteur en permis probatoire qui perd trois points au minimum est obligé de suivre un stage, après la réception d’une lettre l’indiquant. Dans certains cas, le suivi d’un stage permet parfois d’être remboursé du montant de l’amende. C’est notamment le cas pour les jeunes conducteurs. Cependant, il est bon de savoir que ce stage permet de récupérer quatre points. Et que le solde du permis après stage ne pourra pas excéder le maximum en cours. Ainsi, un jeune conducteur ayant eu son permis de conduire dans l’année (six points), qui perd trois points et suit un stage, n’arrivera pas à sept points, mais bien à six.
A découvrir également : Organiser son mariage : les étapes importantes
Quel est le déroulement ?
Le stage de récupération de points se déroule sur deux jours souvent consécutifs, soit une durée totale de 16 heures. Durant cette formation, des questions liées à la sécurité routière sont posées, des informations sont données sur les infractions afin de prendre conscience des risques au volant. Des cas concrets sont exposés et les stagiaires se réunissent pour échanger sur des aspects de la sécurité routière. À l’issue du stage, les quatre points (au maximum) sont directement recrédités sur le permis de conduire. Il faut savoir également qu’il n’y a pas d’examen pratique en fin de stage. Il suffit d’assister à ces deux journées pour le valider. Une attestation est remise au stagiaire et un autre exemplaire en préfecture.
Les thèmes abordés
Il s’agit principalement d’éléments clés de la sécurité routière. On y aborde les comportements à risque, comme la fatigue, l’utilisation du téléphone portable au volant, les infractions, les accidents, la drogue. Mais aussi les causes d’accidents, les risques liés à l’alcool, l’importance de corriger sa vue si nécessaire. L’approche se veut la plus exhaustive possible, en jouant sur la proximité. C’est pour cela que les groupes constitués pour chaque stage oscillent entre 10 et 20 personnes. Cela permet de donner la parole à chacun, d’encourager les échanges tout en écoutant l’autre. L’objectif est de sensibiliser, d’informer et de faire réfléchir.
A voir aussi : Comment les drones sont utilisés en Chine pour combattre la triche ?
Combien ça coûte ?
Pour le stagiaire, le stade de récupération de points coûte en moyenne 250 €. Il est géré par des organismes privés. Ces derniers sont impérativement agréés par la préfecture du département. Les personnes qui animent ces stages ont suivi une formation de 5 semaines à l’Institut National de la Sécurité Routière de Nevers et disposent d’un certificat d’aptitude. Le programme du stage est donc défini clairement par cet organisme.
