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Le bien-être au travail, le sujet d’actualité

Dans un ancien bureau trône un baby-foot. La semaine prochaine, le dernier psychologue à la mode viendra en salle de conférence pour encourager la pensée positive et le bonheur au travail. Il se murmure même que l’entreprise recruterait un responsable du bonheur. Ces initiatives, certes encore minoritaires en France, montrent -engouement médiatique mis à part- un nouvel intérêt pour la qualité du travail au sein de l’entreprise. Sujet d’actualité dont l’intérêt doit être identifié, clarifié et adapté.

Bien-être et qualité de vie

Le bien-être au travail est couramment appelé en langage technique économique la qualité de vie au travail (QVT). Mais cette désignation demande une explication bien plus qu’une définition stricte. En effet, tout un ensemble de paramètres lié au travail incluant son organisation, son contenu, son environnement, les relations entre collègues, supérieurs, les questions de santé…décrit dans sa globalité cette question, qui est d’ailleurs reprise dans l’accord national interprofessionnel du 19 juin 2013. Mais le but de la démarche n’est pas de rendre heureux l’individu en tant que tel mais de permettre au salarié de réaliser son activité professionnelle correctement avec le minimum nécessaire de confort et de bien-être.

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Bien-être et performance

Le bien-être au travail est un facteur de performance souligné par de nombreuses études scientifiques. Il en ressort que la qualité de vie au travail encourage l’implication, développe l’engouement et maximise le potentiel du salarié voire de toute une équipe. Dès lors, les conséquences d’une politique d’amélioration du bien-être deviennent les causes d’une hausse de la performance générale.

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Bien-être et santé

À l’opposé, il est désormais bien identifié que les mauvaises conditions de travail sont sources de troubles psychosociaux (burn out, bore out, maladies cardiovasculaires…) qui pèsent lourdement sur une entreprise donnée ou sur toute une économie. Une démarche de santé et de prévention des risques doit obligatoirement être mise en place. Pour cela, un ensemble de mesures simples allant de bonnes manières professionnelles au massage en entreprise tend le salarié à être en bonne santé et donc à pouvoir fournir tout son potentiel à son activité.

 

Qualité de vie au travail et autonomie

Des mêmes études scientifiques il résulte que pour améliorer le bien-être au travail il est capital de promouvoir l’autonomie du salarié. En libérant les contraintes sclérosantes (temps, possibilités décisionnelles, marge de manœuvre…) on doit pouvoir fournir à l’employé un contexte professionnel adapté à ses compétences.
En responsabilisant l’individu et en lui permettant de s’exprimer dans son travail dans les meilleures conditions, l’organisation professionnelle se crée un atout de compétitivité qui, à terme, peut impacter positivement la performance.

 

Bien-être et approches stratégiques

Pour favoriser cette qualité de travail il faut donner du sens à l’activité professionnelle, quitte à modifier son organisation. Dans ce contexte, la communication prend toute son importance. Pour cela, elle doit être multidirectionnelle (horizontale, verticale) et multiforme (conseil, information managériale, lignes hiérarchiques…). Puisqu’il ne suffit pas uniquement de mettre une salle de jeux ou de proposer des séances de massage en entreprise pour constituer une stratégie de bien-être professionnelle, il faut rechercher une politique plus globale associant le sens du travail, l’engagement du salarié, la performance de l’entreprise, l’organisation et la communication professionnelle.
En améliorant la qualité du travail, on améliore la qualité du produit ou du service.