Dans cette période difficile où les banques ne cessent de durcir leur position, il est évident que le statut de fonctionnaire permet de bénéficier d’une plus grande confiance lorsqu’il s’agit de souscrire un prêt immobilier.
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Les fonctionnaires convoités par les banques
Gagner la confiance des banques deviendra peut-être un exercice de plus en plus difficile et la crise financière risque de réduire l’accès au crédit aux seuls emprunteurs offrant un maximum de garanties.
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Dans ce contexte, les salariés de la fonction publique sont évidemment les mieux placés. En effet, les banques n’hésitent pas à accorder un crédit immobilier ou un rachat de credit pour fonctionnaire du fait que leur situation professionnelle est sûre.
Plusieurs d’entre elles n’hésitent d’ailleurs pas à proposer des conditions spécifiques aux fonctionnaires pour gagner leur confiance et les attirer dans leur clientèle. Certaines banques sont par ailleurs entièrement tournées vers les salariés de la fonction publique, comme la CASDEN.
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L’apport personnel est-il indispensable ?
La question est maintenant de savoir si les jeunes actifs pourront obtenir un prêt immobilier ou tout simplement un credit automobile sans disposer d’apport personnel pour financer à la fois l’acquisition et les frais annexes représentés d’une part par les frais de notaire et d’autre part par le coût de la garantie et les frais de dossier.
Pour l’instant, les prêts bonifiés par l’Etat comme le PTZ plus, les prêts issus de l’Epargne logement ou le prêt patronal sont considérés comme constituant un apport, ce qui n’est pas toujours efficace dans la mesure ou le prêt à taux zéro par exemple ne peut financer les frais de notaire.
Les jeunes actifs qui se trouvent par définition depuis peu sur le marché du travail sont forcément désavantagés, n’ayant pas encore eu suffisamment d’années d’activité professionnelle pour se constituer un capital.
Les critères de l’analyse de risque
Pour décider de l’attribution d’un crédit, le service des engagements de la banque va passer au crible un certain nombre d’éléments constituant le dossier de prêt et elle ne s’arrêtera pas à la seule analyse de la profession.
Ainsi, si l’emploi occupé n’offre pas toutes les garanties, l’analyse se poursuivra sur les autres critères et la banque délivrera une appréciation globale.