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Quelles sont les formations pour devenir kinésithérapeute ?

Rêvez-vous de devenir kinésithérapeute ou bien souhaitez-vous approfondir vos connaissances et élargir vos compétences ? Il existe des formations que vous pouvez suivre pour atteindre votre objectif.

Qu’est-ce qu’un kinésithérapeute ?

Le mot kinésithérapeute tire sa racine du terme grec « kinêsis » signifiant mouvement. Le kinésithérapeute est donc un thérapeute par le mouvement, au niveau des muscles et des articulations. Il est aussi communément connu et reconnu comme étant un rééducateur. Son objectif est de restaurer la pleine capacité d’une personne à se mouvoir et de rétablir sa bonne posture. C’est le spécialiste indiqué quand par exemple une personne souhaite arriver de nouveau à soulever un bras en l’air ou retrouver l’usage d’une main après une opération chirurgicale. Le kinésithérapeute accompagne également un individu à retrouver la forme et bouger correctement avec une prothèse de la hanche.

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Le kiné peut alors réduire, accentuer ou corriger le mouvement à l’endroit de la douleur, de la défaillance de posture ou de l’immobilité. Il pratique aussi énormément le massage, raison pour laquelle il est appelé masso-kinésithérapeute. Avec cette pratique, il travaille manuellement sur les tendons, muscles ou autres tissus sous-cutanés du malade. Il lui arrive de s’aider d’autres moyens physiques de sollicitation, à savoir la chaleur, le courant électrique, le froid, les infrarouges, etc. Bien entendu, ce thérapeute peut combiner les deux actes tel qu’il accomplit lors de la kinésithérapie respiratoire d’un nourrisson atteint de bronchiolite dont il est vital de désencombrer les bronches et les voies respiratoires en général.

La formation initiale pour être kinésithérapeute

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Pour devenir kinésithérapeute, il est indispensable de suivre une formation initiale. Celle-ci dure 5 années après le baccalauréat. Elle passe obligatoirement par une année de fac en première année commune aux études de santé (PACES) ou première année de licence en sciences mention « sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) » ou première année de licence en sciences, technologies, santé. Viennent ensuite quatre années en institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK).

Cependant, d’après le Décret nº 2015-1110 du 2 septembre 2015 relatif au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, l’entrée dans un institut de formation en masso-kinésithérapie est possible grâce aux passerelles. Ainsi, les titulaires d’un des diplômes et certificats suivants peuvent être admis sur dossier et entretien dans un IFMK :

  • diplôme de formation générale en sciences médicales ;
  • certificat de capacité d’orthoptiste ;
  • diplôme d’État d’ergothérapeute ;
  • diplôme de formation générale en sciences odontologiques ;
  • diplôme de formation générale en sciences pharmaceutiques ;
  • diplôme de formation générale en sciences maïeutiques ;
  • diplôme d’État de manipulateur d’électroradiologie médicale et diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique ;
  • diplôme d’État de pédicure-podologue ;
  • diplôme d’État d’infirmier ;
  • certificat de capacité d’orthophoniste.
  • diplôme d’État de psychomotricien ;
  • licence dans le domaine sciences, technologies, santé
  • licence en sciences mention « sciences et techniques des activités physiques et sportives » (STAPS) ;
  • tout diplôme reconnu au grade de master.

Les sportifs de haut niveau bénéficient aussi d’une passerelle.

La formation continue en kinésithérapie


Une fois le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute obtenu et durant l’exercice de sa profession, le kiné peut poursuivre un parcours de développement professionnel continu (DPC). Dans ce cas, il choisit une formation continue soit au sein d’une université soit par le biais des organismes de formation à but lucratif ou des écoles de formation continue.

Le DPC permet au kinésithérapeute de maintenir ses acquis et/ou les élargir. En effet, des compétences dans des domaines à priori étrangers à la profession peuvent y être acquises, telles que les connaissances juridiques et sociales, l’anglais, l’ergonomie, l’informatique, etc.

Ces formations pour kinésithérapeutes en plus permettent de développer ses compétences et de se tenir à jour sur les évolutions dans le domaine. Il permet de mieux appréhender les problèmes des patients et proposer des solutions plus efficaces. Un kiné ayant suivi une formation continue sera a priori plus apte à exercer son métier et sera plus compétent.

D’autres formations continues plus proches de la formation initiale existent également. Citons à titre indicatif les domaines de la réflexothérapie, la posturologie clinique, la sophrologie, l’aromathérapie, la podométrie électronique, la balnéothérapie, etc. Le thérapeute peut alors apporter plus que des actions curatives et ponctuelles. Il intervient dans divers secteurs de la santé et du social et du sport pour l’éducation des personnes et la prévention des problèmes de postures ou d’immobilité ainsi que leur orientation vers un meilleur bien-être.

  • La formation continue offre également aux masso-kinésithérapeutes des occasions de se spécialiser. Plusieurs domaines de spécialisations existent tels que :
  • La kinésithérapie du sport qui s’occupe des sportifs professionnels et des amateurs dans, entre autres, leur renforcement musculaire et la programmation de leurs activités physiques.
  • La pédiatrie qui assure le massage des bébés et la kinésithérapie respiratoire en cas de bronchiolite des nourrissons et bébés
  • La spécialisation en Oro-Maxillo-Faciale etc.

La kinésithérapie est une discipline importante dans le monde de la santé, car elle connaît un grand nombre d’actes vitaux et salutaires. Heureusement, les formations existent et répondent à toutes les attentes.